Ewald, le vampire légendaire par Dim 8 Avr - 7:08
État civil : Célibataire (dénombre "quelques" conquêtes féminines au cour de sa -longue- vie, et fatalement un peu de descendants, certains connus, voire reconnus, d’autres non)
Origines : Scandinave
Propriétés et biens : Il possède le château Orkney dans le vieux comté de Caithness, en Écosse.
Opinion sur les sorciers :
Il faut bien convenir pourtant que le roi vampire n’a d’autre choix que de prêter un brin d’attention à la communauté sorcière s’il veut continuer à protéger les siens. Les sorciers sont alors, en temps de crise, tantôt des alliés, tantôt des ennemis… quand ils ne sont pas des garde manger.
Opinion sur les moldus :
Opinion sur la religion :
Opinion sur une éventuelle guerre :
Opinion politique globale :
De fait, les relations entre sorciers et moldus lui importent peu (pour ne pas dire aucunement). Tout ce qui n’atteint pas à la sécurité des siens peut vivre comme bon lui semble, il s’en moque éperdument. Ce qui ne l’empêche pas de surveiller les sorciers pour s’assurer qu’aucune de leurs lois ne va venir le déranger, et l’oblige à prêter une grande attention aux religieux fanatiques moldus un peu trop adeptes des buchers funéraires à son goût.
Assis sur un tabouret à trois pieds, juste devant la cheminée où s’élevait une chaude flambée à laquelle il tournait le dos, il semblait emplir toute la pièce par sa simple présence. Tout autour de lui, un large public s’était rassemblé pour l’écouter. Petits et grands étaient pendus à ses lèvres alors même que pas un mot ne s’en était encore échappé. Ce ne fut qu’après avoir gouté à son breuvage délicieusement chaud et épicé que l’homme accorda à son auditoire ce qu’il attendait : son récit.
« Connaissez-vous l’histoire du grand et terrible Ewald, roi des vampires ? » commença le conteur d’une voix aussi profonde que l’océan dont les vagues se fracassaient dehors sur les rochers, poussées par la tempête qui approchait.
Un frisson parcourut son auditoire. Peur et excitation. L’attention de tous était acquise pour le conteur dont l’introduction promettait une épopée héroïque... ou tout au contraire effrayante.
« Il est un temps où Ewald n’était pas encore roi, ni même vampire. Il n’était qu’un humain comme vous et moi. Et même alors il était un être sanguinaire, car Ewald a toujours aimé faire couler le sang.
« C’était il y a bien longtemps, avant que l’Angleterre ne s’empare de nos terres, avant les révoltes, remontant plus loin encore, avant que quiconque ici ne soit né. A cette époque, les vikings accostaient encore nos côtes, pillaient nos campagnes, tuaient notre peuple et brulaient nos villages sous la gouverne de leur roi Magnus. Le féroce Ewald était là. Il se battait furieusement auprès de son roi, maniant les armes avec une habileté peu commune pour un barbare. Il savait mieux qu’aucun d’entre eux comment faire couler le sang. On dit que sa vue seule suffisait à effrayer ses ennemis qui préféraient alors fuir que d’affronter la mort par sa hache. Il était si féroce que le roi barbare en avait fait son compagnon d’arme. Chaque bataille, Ewald combattait au côté de Magnus et protégeait son roi de tout danger. A lui seul il repoussait plus de combattants que dix hommes, il les tuait d’un seul coup de sa hache qu’il maniait d’un bras puissant.
« Les deux barbares combattirent de nombreuses fois côte à côte, veillant sur les arrières l’un de l’autre. Un lien puissant s’était créé entre eux, unissant leurs destinés jusqu’à la fin. Aucun ami n’était plus précieux pour le roi que son compagnon d’arme, et ce dernier aurait fait n’importe quoi pour son roi. Ils se considéraient unis à la vie à la mort.
« Jusqu’au jour où le roi Magnus mourut. La bataille avait été plus sanglante et plus brutale que jamais. Les barbares avaient rencontré plus de difficultés qu’à l’accoutumé. Nombre d’hommes étaient déjà morts, leurs corps jonchant le champ de bataille, leurs sangs teintant la terre de rouge. Des deux côtés, il ne restait guère qu’une poignée de combattants encore debout. Ils étaient blessés, épuisés, démoralisés. Et pourtant la victoire n’était pas encore acquise pour qui que ce soit. Alors, un vaillant irlandais, rassemblant les dernières forces de ses compagnons d’arme, parvint à franchir ce qui demeurait des défenses barbares et tua le roi. La lame de son épée le transperça, surgissant dans sa poitrine à l’endroit exact où battait encore son cœur barbare quelques instants auparavant. Le roi mourut sous le regard épouvanté de son ami. Un cri effroyable surgit de la poitrine d’Ewald. Un cri à glacer le sang, un cri de rage, de haine qui fait se dresser les cheveux sur la nuque. Le guerrier se vengea et tua sur-le-champ l’homme qui avait osé prendre la vie de son roi, puis il tua tous les autres irlandais qui l’entouraient. Une tornade enragée évoluait sur le champ de bataille déjà jonché de corps sans vies. Elle faucha toutes les vies restantes, sans distinguer son peuple du nôtre. Elle tua sans s’arrêter, jusqu’à ce que plus personne ne demeure en vie. Alors, Ewald tomba à genoux à côté du corps inanimé de son roi et poussa un cri plus effroyable encore. La douleur et la rage en lui ne pouvaient être contenues. Elles se déversaient en longues plaintes lugubres tandis qu’Ewald tenait contre lui le corps désormais sans vie de son ami. La lande jonchée de corps inanimés avait prit des airs de cimetière hanté. Et c’est alors qu’il apparut.
« Le vampire avait observé les combats comme s’il s’agissait d’un spectacle donné en son honneur. Il s’était délecté de la violence, de la rage et du sang, du bruit du fer qui s’entrechoque et des cris des guerriers. Il était demeuré en retrait jusqu’à ce qu’il n’y ait plus sur le champ de bataille qu’une seule silhouette encore debout. Alors il s’était approché. Il était venu à Ewald sans que celui-ci ne se rende seulement compte de sa présence, enfermé dans son chagrin. L’inconnu vint s’agenouiller à son côté et posa une main sur son épaule.
« - Suis-moi, lui demanda le vampire.
« Ewald ne lui prêta pas plus d’attention qu’au vent qui soufflait dans ses cheveux poisseux. Mais le vampire n’était pas n’importe qui, et il savait ce qu’il voulait. Il avait vu le guerrier en action, il savait son talent pour les armes et désirait le voir combattre pour lui. Car il était le roi de son clan. Il usa de son pouvoir hypnotique sur le barbare qui abandonna alors le corps sans vie pour suivre le vampire.
« L’être maléfique fit d’Ewald son égal. Il lui transmit sa magie maligne, lui accordant l’immortalité afin qu’il passe le reste de son existence à ses côtés et le protège de ses ennemis.
« Ce que le vampire n’avait pas prévu, ce fut la réaction d’Ewald lorsque celui-ci reprit conscience et se souvint des évènements que son créateur avait occulté grâce à son pouvoir. Alors, comme il avait vu mourir son roi, Ewald tua le roi vampire. La lame de sa hache coupa net la gorge du vampire qui en perdit la tête.
« Par cet acte, Ewald hérita de droit du trône laissé vacant. Il devint à son tour le souverain. Son peuple était peu nombreux, d’une nature nouvelle pour lui, et pourtant Ewald avait déjà en lui les capacités nécessaires pour gouverner. Avec une autorité innée, il fait depuis régner sa loi sanguinaire sur le peuple vampire qu’il ne cesse de faire grandir pour menacer les humains, et si nous ne faisons rien, un jour Ewald viendra, comme alors, prendre nos maisons, nos terres et nos vies. »
Le conteur se tut. Le silence s’installa dans la salle tandis que son public se taisait, encore sous le coup du récit qu’il venait d’entendre. La scène semblait figée.
Dehors, le vent s’intensifiait. La tempête arrivait sur la côte. Longtemps attendue elle arrivait enfin et agitait le monde à l’extérieur pendant que l’intérieur de l’auberge se trouvait si calme.
Soudain, une petite voix enfantine brisa la magie. Elle demanda où vivait Ewald.
« Il vit non loin d’ici, dans un château aussi grand que lugubre, où il garde enfermés des hommes, des femmes et des enfants pour leur dévorer le cœur quand cela lui chante ou les torturer pour le plaisir. Il ne sort de son domaine que lorsque l’ennui le prend ou que ses prisonniers viennent à manquer. »
Un murmure d’effroi parcourut l’assemblée. Un enfant se cacha dans la jupe de sa mère qui enroula ses bras autour du petit dans un geste protecteur.
Au fond de la salle, non loin de la porte, un homme se faisait discret. Étranger au village il n’avait suscité de la curiosité qu’un instant, sa présence vite oubliée au profit du conteur. Une chope de bière à laquelle il n’avait pas touché reposait devant lui. Sous son front barré de courtes mèches gris cendré, ses yeux sombres fixaient le conteur sans jamais s’en détourner. Malgré sa mise simple, il possédait une stature digne, que l’on eu pu dire royale si sa mine sévère n’avait donné à ses traits fins et anguleux une austérité digne d’un homme d’église. Il était plutôt grand et large d’épaule, et l’épaisseur de ses bras musclés montrait qu’il était homme à savoir les utiliser. Instinctivement, on savait qu’il valait mieux se méfier de lui. Un sentiment vite corroboré par la vision de la hache de guerre ceinte à sa taille. C’est pourquoi, lorsqu’il se leva pour sortir et dérangea un jeune freluquet qui se trouvait assis entre lui et la porte ce dernier ne broncha pas.
Dehors, la pluie avait commencé à tomber, frappant la terre avec fracas. Soudain, un éclair zébra le ciel et se refléta dans le regard de l’homme. Il leva son visage vers les nuages pour laisser les gouttes d’eau tomber sur sa peau, comme s’il espérait se laver de ce qu’il avait entendu ce soir. Cette légende, il la connaissait. Comme toutes les légendes il en avait entendu de nombreuses versions, certaines qui se contredisaient d’autres qui se retrouvaient. Bien fin celui qui saurait dire où s’arrêtait la vérité pour laisser place à la légende. Ewald lui-même (car il s’agissait bien de lui) en était incapable. S’il se souvenait d’avoir un jour combattu auprès d’autres guerriers humains, il y avait bien longtemps que sa mémoire multi-centenaire avait brouillé ses souvenirs pour n’en laisser que quelques images éparses. Il n’était certain que d’une chose : cette peur que le roi vampire inspirait aux humains, particulièrement aux moldus. C’était très bien ainsi. Ewald s’en trouvait tranquillisé. Ainsi il s’assurait que l’on ne venait pas s’en prendre à lui et à son peuple. Car il n’était rien de plus important pour lui que les intérêts des siens. Et pour garantir leur sécurité, il était prêt à tout.
Laissant l’auberge et la foule humaine derrière lui, il s’éloigna d’un pas souple dans la tempête pour regagner son domaine. Il en avait assez entendu pour ce soir et d’autres affaires attendaient qu’il s’en occupe.
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Comment avez-vous connu le forum ? Par TourdeJeu
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- Lamia Regis
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Messages : 14Date d'inscription : 17/03/2018
Re: Ewald, le vampire légendaire par Dim 8 Avr - 13:02
Tu dis avoir eu un coup de cœur pour le forum, moi c'est pour ta plume Aïlin m'avait prévenu que tu pensais bientôt t'inscrire sous les traits de notre
Hâte de revenir en pleine forme début mai pour pouvoir croiser la plume avec toi
- Pourfendeur de cul-bénis
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Messages : 152Date d'inscription : 01/02/2015
Parchemin Magique
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Re: Ewald, le vampire légendaire par Dim 8 Avr - 14:49
Je n'ai qu'une seule chose à dire : parfait !
Comme l'a dit ce cher Kenny, tu as une très jolie plume qui, non content d'être fluide, nous projette très vite dans l'atmosphère que tu as créée pour tes lecteurs.
Comme je t'en ai déjà parlé, il va y avoir bientôt une nouvelle version de Magnum Opus. Aussi, comme je te valide, je vais créer ton compte également sur la nouvelle interface.
Nous ferons le RP d'introduction pour la validation finale ici, pour ne pas que ce soit trop compliqué, mais ne t'en fais pas, tu le retrouveras aussi sur la nouvelle plateforme quand on changera.
Je devais normalement te dire qu'à présent, tu peux demander un rang et créer ta fiche de personnage, mais je te conseille de ne pas trop t'embêter avec ces choses là pour l'instant. Tu pourras t'occuper de tout ça quand on sera dans notre nouveau chez nous !
Je vais changer ton nom d'utilisateur pour Ewald. Tu devras donc te connecter avec cet identifiant là à la prochaine session.
J'espère que tu te plairas parmi-nous ! Si tu as des questions et des demandes, n'hésite pas à me contacter sous le compte Aïlin Bower. Tu peux aussi me reconnaître sous les traits d'Alceste Gaunt, Devin Bower ou encore Armel Rosier.
Bref, bienvenue !
Re: Ewald, le vampire légendaire par Dim 8 Avr - 15:15
A très vite en RP alors !
- Lamia Regis
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Messages : 14Date d'inscription : 17/03/2018
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