Sorciers nés moldus préféfinis 2/2 par Dim 8 Jan - 19:06
Née moldue
Brigadière de police
Entre 20 et 27 ans, au choix.
Avatar : Charlie Murphy
Il n’existe quasiment pas de femme brigadière, ou celles-ci abandonnent leur poste à la naissance de leur premier enfant. Marylee est donc une exception, et son travail la passionne tellement qu’elle n’est pas prête de raccrocher.
Née de parents moldus, la jeune femme a vécu une enfance particulièrement difficile. Lorsque ses pouvoirs magiques se sont révélés à l’âge de six ans, sa famille en a été horrifiée. Conduite d’exorcistes en exorcistes, les parents de Marylee ont tout fait pour éradiquer ses « effroyables » manifestations démoniaques, en vain. L’enfant a elle-même tenté d’étouffer ses capacités magiques afin de retrouver l’amour de ses parents, mais ceux-ci eurent toujours le mauvais goût de se manifester dans les pires moments.
Tout naturellement, elle reçu un parchemin de Poudlard à ses onze ans, l’invitant à rejoindre la célèbre école de sorcellerie. Et, tout naturellement, son père s’empressa de détruire la lettre et de préparer son admission précoce dans un couvent, dans le but à peine voilé de la camoufler aux yeux du reste du monde.
La petite, esseulée et désemparée, ne se résigna pas à son sort pour autant, causant de petits cataclysmes chez les bonnes sœurs de qui elle était prisonnière, si bien que sa triste histoire s’ébruita dans le monde sorcier. C’est le professeur Viridian en personne, actuel directeur de l’école de Sorcellerie, qui vint à sa rencontre quelques jours avant la rentrée des classes. Les bonnes sœurs, trop soucieuses de retrouver leur tranquillité, ne firent pas montre d’une grande résistance face au sorcier, et le laissèrent emmener la petite avec lui.
Comme elle n’avait plus père et mère pour la soutenir, et comme ils n’avaient de toute façon guère beaucoup d’argent, l’école lui paya ses fournitures scolaires et elle eut l’insigne honneur d’être amenée à Poudlard par Viridian, qui avait choisi de la prendre sous son aile. C’est ainsi qu’elle entra à Gryffondor et y passa le reste de sa scolarité.
À Poudlard, elle développa un profond amour pour le monde magique, Poudlard et la Défense contre les Forces du Mal. Particulièrement touchée par l’impact que peut avoir une mauvaise compréhension de la magie sur le développement d’un sorcier, elle s’était fait un point d’honneur de distinguer le bien du mal, la magie blanche de la magie noire, pour ne jamais sombrer dans les revers que ses parents lui avaient d’emblée prêté. Elle souhaite être une bonne personne et ne supporterait pas de ressembler au monstre dont ses parents lui avaient donné l’image.
Cela engendra chez elle une conscience aiguë de la justice. Aussi, au sortir de sa scolarité, ses BUSE et ses ASPIC dûment obtenus, la jeune femme se tourna vers les forces de police, où elle fut acceptée grâce à l’appui bienveillant de Viridian.
Aujourd’hui, Marylee vit avec un patronyme d’emprunt. Non pas qu’elle ait honte de ses ascendance moldue, mais elle a toujours été terrifiée par l’idée que ses parents cherchent à la retrouver et la punir d’avoir choisi d’être une sorcière. Aussi, quand elle quitta la sécurité de Poudlard, elle choisit le nom de Kneazle, en référence au sobriquet dont l’affublait ses camarades de Maison. Son intuition et son instinct, qu’elle a certainement développé dans la phase la plus sombre de sa vie, lui avait valu d’être appelée ainsi, car elle a une capacité presque surnaturelle à identifier ceux qui lui veulent du mal, à la façon d’un fléreur. Une habileté qui lui sert aujourd’hui quotidiennement dans son métier de brigadière.
Traumatisée par la façon dont ses parents l'ont traitée, Marylee éprouve une certaine crainte des moldus, qu'elle côtoie très peu. Elle craint d'être attaquée par ceux-ci, ou pire, d'être conduite au bûcher.
Re: Sorciers nés moldus préféfinis 2/2 par Dim 8 Jan - 19:11
Né moldu
Diplomate
Entre 25 et 30 ans
Maison au choix à l’exception de Serpentard
Patient – discret – humble – pacifiste – éloquent – rancunier
Lysander est né dans une famille de commerçants moldus de bonne réputation, très soucieuse de son image et attachée à la richesse naissante que leur commerce de pâtisseries leur promettait. Son père, pâtissier de renom, vend encore aujourd’hui ses succulentes mignardises un peu partout dans le Royaume-Uni, si prisées qu’elles attirent même les convoitises de la noblesse.
Lysander est le frère aîné d’une fratrie de quatre enfant, dont Cecil, son jeune frère et ses deux sœurs, Glory et Danielle.
Sans être issus de famille noble, Cecil et lui purent bénéficier d’une éducation très correcte, grâce à laquelle il apprit à parler le français et le latin. Les deux frères apprirent également les mathématiques, ainsi qu’un peu de philosophie.
Lysander découvrit ses dons magiques à l’âge de huit ans, lorsqu’il sauva de la noyade son petit frère Cecil grâce à un impressionnant sortilège de lévitation, dont ses sœurs furent témoin.
Hélas, la famille Abberline est loin d’être friande de magie, encore moins lorsqu’elle se manifeste aussi près d’eux. Partagée entre le soulagement d’avoir retrouvé Cecil en vie, et la répugnance à voir son aîné (qu’on espérait voir reprendre les affaires) devenir un sorcier, la famille fit le choix d’éluder la partie magique du sauvetage de leur deuxième fils auprès de son entourage et força les fillettes au silence.
La tolérance envers ses capacités n’étaient que factice cependant, en particulier chez le père de Lysander, Nigel. Celui-ci savait que ce n’était que le commencement des ennuis. Quant à sa mère, Lysander finit par comprendre qu’il lui faisait à présent un peu peur, pour son plus grand malheur.
Les mois suivant l’incident de la noyade, Lysander ne démontra aucune autre capacité particulière, au grand soulagement de ses parents. Il n’en était pas moins harcelé par ses deux petites sœurs, qui l’avaient vu à l’œuvre et rêvaient de le voir encore faire un tour de magie. Son frère, quant à lui, ne se souvenait de rien, et s’il lui était reconnaissant, il était un peu jaloux que son aîné se distingue autant de lui. Il se consolait, cependant, en monopolisant allègrement l’amour de leurs parents. Les deux frères, qui étaient si proches jusqu’alors, commencèrent à s’éloigner l’un de l’autre.
Marginalisé, Lysander finit par passer davantage de temps dehors qu’auprès de son foyer. C’est ainsi qu’il rencontra un petit garçon de son âge, Jeremiah, avec qui il développa une forte proximité. En effet, Jeremiah était… un sorcier, tout comme lui. C’est auprès de son nouvel ami que Lysander apprit à se servir, certes de façon sporadique, de ses capacités magiques. Jeremiah, qui était de naissance sorcière, le présenta au reste de sa famille, qui le prit sous son aile avec bienveillance.
Cela n’arrangea pas ses relations familiales. Nigel lui reprocha de rejeter sa famille et de se croire supérieur à eux, et Cecil, qui voyait Jeremiah lui prendre sa place de frère, fut d’autant plus distant avec son aîné. Seule sa mère tentait d’arrondir les angles, ainsi que ses deux petites sœurs, bien trop jeunes pour comprendre les enjeux de la situation. Elles l’admiraient et s’émerveillaient de chaque petit tour que leur faisait leur grand frère.
C’est d’ailleurs leur naïveté qui causa de graves problèmes à Lysander, lorsque Glory, sa plus petite sœur, raconta à l’une de ses copines les choses incroyables dont était capable son frère. L’Inquisition fut envoyée chez les Abberline et Lysander fut emmené, sans que personne de la famille ne puisse rien y faire. D’ailleurs, Nigel, plus soucieux de sa réputation que du sort de son fils, aurait refusé que quelqu’un se rebelle contre l’autorité des inquisiteurs.
La famille Abbot, à laquelle appartenait Jeremiah, apprit heureusement la nouvelle. Le père et la mère de Jeremiah partirent à la poursuite des inquisiteurs pour sortir Lysander de leurs griffes. Ils le récupérèrent en évitant la confrontation grâce à quelques sortilèges de confusion puis d’oubli, et ramenèrent Lysander à sa famille. À partir de ce moment, le garçon ne se sentit plus jamais chez lui auprès des siens. Il tâcha néanmoins de vivre comme si de rien n’était, jusqu’à ce qu’il reçoive enfin sa lettre d’admission à Poudlard, qui le sauva de l’atmosphère pesante du nid familial.
Son amitié avec Jeremiah perdura jusqu’à aujourd’hui, au point qu’ils soient proches comme des frères. Abberline garde des liens avec sa famille, mais de façon discrète et distante, à l’exception de ses deux sœurs qui ont toujours accepté ses dons. Lysander, ne supportant pas l’idée que d’autres enfants puissent souffrir de leurs capacités magiques comme il en a souffert, est devenu diplomate dans le but d’apaiser les relations entre sorciers et moldus et permettre une vie en communauté plus paisible. Il tente aussi de sensibiliser les moldus au devenir de leur enfant sorcier.
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