Jouer un Moldu par Ven 23 Mai - 19:46
Parmi la population moldue, certains catholiques se sont jurés d’exterminer ces démons que représentent les sorciers. Pendaison, bûcher, noyade, les Inquisiteurs, qui s’autoproclament « main de Dieu », punissent la moindre étincelle de magie. Travaillant seuls, ils traquent les sorciers, les interrogent, les torturent, les condamnent à mort. Soutenus par l’Eglise catholique, ces hommes agissent librement, employant parfois des méthodes peu conventionnelles « pour le bien des croyants ».
Affecté à une région, l’inquisiteur, lorsqu’il soupçonne un village d’héberger des sorciers, s’emploie à interroger chacun des habitants. Ceux refusant de se présenter à lui sont menacés d’excommunication et peuvent se voir priver de leurs biens. Les suspects dénoncés par la communauté sont alors torturés, privés de nourriture et subissent des pressions morales jusqu’à obtention d’aveux. Dès lors, l’Inquisiteur peut en référer à l’Eglise qui condamnera l’accusé Elle-même, ou bien, et cela est bien plus courant, dénoncer le sorcier ou la sorcière en place publique afin que les habitants puissent se venger sur lui. La plupart se font battre à mort quand d’autres ont le privilège d’être pendus, noyés ou brûlés vifs.
Les Inquisiteurs n’ont pas besoin de l’autorisation de l’Eglise pour traquer. Ils sont libres d’agir à leur convenance afin d’éradiquer les démons qui subsistent en ce monde.
[Sources : Wikipédia - L'Inquisition & Wikipédia - Chasse aux sorcières ]
La plupart du temps, ils amènent les Sorciers attrapés aux Inquisiteurs, afin que ceux-ci en fassent ce que bon leur semble. À moins, bien sûr, qu'on leur ai expressément demandé de se charger également de la disparition du suppôt de Satan…
On distingue deux grandes branches dans la noblesse britannique : la pairie, représentant le plus haut degré de noblesse, puis la gentry.
Les nobles moldus sont, pour beaucoup encore, de religion protestante, et ne voient pas forcément d'un bon œil ce qui se trame du côté des catholiques. S'ils se méfient également des sorciers, leurs idées et leurs actes sont plus ambivalents que les groupes cités plus haut, et ils ne veulent pas de l'empreinte du Vatican au sein de leur Royaume. Néanmoins, chaque homme est différent, et sa pensée est loin d'être pré-formatée sous l'influence d'une autorité supérieure. Il forme cette autorité, lorsqu'il se trouve dans les classes les plus hautes de la pairie.
La pairie contient en son sein cinq titres de noblesse, reflétant l'importance plus ou moins haute de celui qui le porte. Cependant, on compte également plusieurs pairies rien qu'au Royaume-Uni. La pairie d'Angleterre, d'Irlande, d'Écosse, de Grande-Bretagne et, enfin, du Royaume-Uni. Cette dernière étant la plus importante, tout pair du Royaume-Uni l'était par la naissance, et en cela, siégeait à la chambre des Lords.
Au sein d'une pairie, les titres sont les suivants, par ordre d'importance : duc, marquis, comte, vicomte et baron.
La gentry s'est développé au XVIe siècle et trouve son origine parmi les notables provinciaux qui ont su s'enrichir grâce à l'exploitation de leurs terres. On y trouve autant la bonne société que la noblesse non-titrée, ainsi que la famille d'un pair. La gentry ne possède pas le statut légal d'un pair, en cela qu'il s'agit d'un titre de courtoisie qui n'est pas considéré (à l'exception de l'Écosse) comme noble d'un point de vue légal. Elle en a, cependant, tous les attributs sociaux.
Il s'agit de la petite noblesse, se donnant les titres suivants : Baronets, chevaliers, lairds et lords-of-the-Manor. Ces titres sont héréditaires et ne peuvent, hormis en Écosse où le droit au titre est rattaché aux terres, être achetés, à l'exception de lord-of-the-Manor.
Ces bourgeois peuvent siéger à la chambre des communes.
En Écosse, les possesseurs de terres sont appelés des laird et, pour peu que l'on ait la fortune adéquate, l'ont peut prétendre à l'achat des titres féodaux de baron ou de comte. Les laird sont l'équivalent non pas des lord mais des chevaliers anglais. Il s'agit d'un titre de distinction, mais qui ne permet en aucun cas l'entrée de son propriétaire au parlement.
Si les relations entre la noblesse (en particulier la gentry) et le roi Charles II étaient délicates, Jacques II n'a, lui, de cesse de s'attirer les foudres par ses mesures impopulaires et son manque de compromis, ce dont n'était pas dépourvu son frère. Si Charles II avait connu de grosses crises entre lui et le Parlement, la situation politique et religieuse sous le règne du cadet devient catastrophique. En effet, le souverain tente par tous les moyens de réintégrer l'absolutisme et ses largesses vis-à-vis des catholiques sont particulièrement mal vues.
Dernière édition par Magnum Opus le Dim 19 Avr - 13:15, édité 1 fois
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