Un Lestrange qui vous veut du bien par Lun 9 Jan - 21:02
Vous serez certainement surprise de voir aujourd’hui un Lestrange vous écrire. Il est vrai que nous n’avons guère eu beaucoup d’interactions à l’exception des quelques réceptions lors desquelles j’ai eu le plaisir d’échanger quelques mots avec vous. Bien que ma famille ait grande estime de la vôtre, il ne nous a pas été octroyé le plaisir de nous connaître davantage.
Cependant, j’espère que vous croirez en la sincérité de ma démarche, quand bien même elle peut vous paraître bien hasardeuse et empressée. Cela serait tout à votre honneur de faire montre de prudence envers moi, et de ne pas croire en ma bienveillance. Cependant, je vous demande pour cette fois de faire fi de ce que la raison vous dicterait et de bien vouloir m’accorder votre aide.
En effet, Milady, j’ai eu ouïe d’une affaire de la plus haute gravité, et dont je n’aurais normalement dû entendre parler. Je sais qu’Elya Black compte parmi vos plus vieilles amies et qu’une affection profonde vous unit toutes deux. C’est d’elle dont il s’agit, j’ai le malheur de vous apprendre qu’elle est en danger. En mortel danger. Car, à l’heure où je vous parle, Lady Black est portée disparue, et il se pourrait qu’elle soit en la pire des compagnies. Pis que la mort, Elya risque de perdre la vie qui lui est promise, la vertu, l’honneur et son noble héritage.
J’ai pour Elya le même souci que se ferait un ami, et quoi qu’elle ait fauté, je ne suis pas de ceux lui désirant le moindre mal. Au contraire, je suis certainement le seul à pouvoir l’aider. Si un autre que moi, dont je ne peux mentionner le nom, la retrouve en premier… Il est des gens dont l’honneur bafoué réclame terrible châtiment.
Je prends moi-même grands risques en pariant sur votre sagacité.
Je ne crois pas vous surprendre par ma lettre. Je sais que notre amie commune est intelligente et avisée. Elle sait vers qui elle peut se tourner, et je voudrais bien me faire brûler si je me trompe en affirmant qu’elle vous a d’ors et déjà écrit.
Il me faut la raisonner avant que la faute devienne irréversible, et vous êtes peut-être la seule susceptible de savoir comment la rencontrer. Permettez-moi de la voir. Ce n’est pas une faveur que vous m’accorderiez, mais l’aide salvatrice d’une amie à une autre.
Je vous prie de bien vouloir croire, Lady Greengrass, en l’assurance de ma considération et de ma sincérité.
- Pnj aléatoire
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Re: Un Lestrange qui vous veut du bien par Mer 25 Jan - 21:39
Milord,
Je ne saurais retranscrire l’émoi qui s’est emparé de moi alors même que mes yeux parcouraient votre missive, car si j’avoue ne m’être point attendue à ce qu’elle me soit destinée, son contenu m’a surprise bien davantage encore. Des rares fois où j’ai eu l’immense plaisir de vous rencontrer, jamais je n’aurais imaginé que vous fussiez un jour le héraut de telles informations. Car, et je sais d’avance vous décevoir en vous en informant, ce n’est nul autre que de votre main que j’apprends l’imminent danger que court actuellement Elya.
Votre perspicacité ne vous a pourtant point fait défaut lorsque vous supposiez qu’une profonde amitié lie les deux collégiennes que nous étions il y a peu de temps encore. Mais il vous faut savoir que les hiboux que je m’aventure à adresser à l’héritière Black restent toutefois sans réponse depuis plusieurs mois déjà. Je ne suis pas ingénue au point de n’avoir pas supposé qu’il faille s’en inquiéter, mais là était malheureusement mon unique champ d’action. Quelle culpabilité désormais de n’avoir pas provoqué l’opportunité de la raisonner lorsque je le pouvais encore ! Mais l’aurais-je seulement pu ? Elya n’est point un esprit malléable et je me surprends d’ailleurs que, vous déclarant son ami, vous la figuriez si peu réfléchie qu’elle commette l’imprudence de m’écrire, alors même qu’on présume si aisément qu’elle le fera effectivement.
Vous l’aurez compris, Milord, je suis, et reste, sans nouvelle de ma bonne amie, et c’est avec le plus grand des regrets et la pire des inquiétudes que je vous en informe par la présente. Je me rassure néanmoins de vous savoir de son côté et de lui compter, par là même, un allié. C’est pourquoi, dans son seul et unique intérêt, je vous aviserai d’éventuelles nouveautés. J’espère plus que sincèrement ne point me méprendre en vous accordant ma confiance, et ose croire que vous me promettez, en retour, de garder sur elle cet œil bienveillant que vous lui réservez déjà. Je ne supporterais que difficilement qu’il lui arrive quelque malheur, et moins encore de similaires à ceux que vous votre plume se hasarde à si vaguement évoquer.
Serait-ce abuser de votre disponibilité que de vous demander une faveur en retour, Milord ? En tant que celui qui m’a mise au fait des troubles dans lesquels baigne actuellement Elya, et en tant que celui qui, pour lui porter main secourable, quémande mon aide, pourriez-vous envisager la possibilité de me tenir, en retour, au courant des nouvelles que vous recevrez à son sujet, bonnes comme mauvaises ? L’attente nourrit mon tourment grandissant, aussi chaque bride de renseignement sera une forme de soulagement. Soyez assuré, en échange, de mon infaillible discrétion et de ma parfaite collaboration.
En vous remerciant d’avance pour les plis que vous m’adresserez peut-être, je vous prie de croire, Milord à mon indéfectible et sincère soutien dans l’affaire qui, indirectement, nous lie tous deux aujourd’hui.
- Rendez-vous ce soir à la taverne (et incognito !)
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Re: Un Lestrange qui vous veut du bien par Ven 27 Jan - 22:32
La réponse que vous faites à mes soucieuses suppliques me laisse coi d’embarras. Voilà que vous m’annoncez Elya privée de l’aide et du soutien de ses plus précieux amis. Morgane seule semble capable de dire où se trouve Lady Black aujourd’hui, ou ce qu'il est advenu d’elle. Je ne peux m’empêcher de trembler d’effroi en imaginant mes craintes réalisées.
Mon seul soulagement est d’être certain que le pire des scénarios ne se soit pas produit, car j’en serais, alors, l’un des premiers informés.
Aussi, quand bien même je vous promets ma sincérité en échange de la vôtre, ainsi que de votre aide, j’espère n’avoir pas à vous écrire la moindre nouvelle d’Elya avant que vous n’en ayez vous-même. Car, alors, cela signifierait qu’elle serait entre les mains de celui qui lui a été promis.
Je l’ai rencontré pas plus tard qu’à la veille de recevoir votre réponse. L’intensité de sa fureur est sans commune mesure avec les âpretés d’humeur que je lui ai déjà connues.
Il est certainement hasardeux de me confier ainsi à vous alors que nous nous connaissons si peu, mais vous me paraissez être une sorcière avisée, dont le phrasé m’inspire confiance. Mon inquiétude au sujet de notre amie commune est pour moi un tourment de tous les jours, et je me sens comme un griffon pris en cage de ne rien pouvoir tenter pour la sauver, dépourvu que je suis du moindre indice pour la retrouver.
Pour être tout à fait franc avec vous, Milady, je suis le serviteur d’Elya Black depuis le jour de notre première rencontre en-dehors des murs de Poudlard. Bien qu’elle n’en ait jamais rien su, je n’ai eu de cesse d’épier chaque petits faits et gestes de la Famille Black dans l’espoir d’entendre prononcer son nom.
Vous ne pourrez sûrement jamais lui rapporter ces mots que je vous écris. Puisqu’elle ne vous a pas déjà contacté, il y a fort à parier que seul un profond désespoir pourrait la ramener de nouveau vers vous. Mais sachez que, si cela advient, je serai toujours son ami dévoué, prêt à faire face à vents et marées pour qu’il lui soit offerte une chance d’expier ses fautes.
Le poids de notre nom est parfois harassant, s’il n’est terrifiant. Être née Black, ou être né Lestrange, est un fardeau autant qu’un honneur. Enfiévrés par l’enthousiaste vigueur de notre jeunesse, nos devoirs ne ressemblent que trop à des geôles destinées à nous maintenir captifs jusqu’au dépérissement. La liberté semble à des lieues de ces barreaux maudits, loin au-delà de cet horizon méconnu. Et, pourtant, il n’y a de liberté dans l’affrontement. Il n’y a de liberté dans la fuite. Elle est pourtant là, quelque part, sur les chemins de traverse, à condition d’y avancer avec le pas prudent du sage, et la lumière bienvenue d’un esprit critique.
En vous remerciant de la sollicitude que vous me témoignez, je vous prie d’agréer ma plus sincère estime.
- Pnj aléatoire
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Messages : 40Date d'inscription : 06/03/2014
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